Philippe de Lyon connaissait la vie et les pensées

Philippe de Lyon connaissait la vie et les pensées de cet homme
Philippe de Lyon, connaissait la vie et les pensées de cet homme…

« ….Continuant sa consultation, il s’arrêta devant un homme d’un certain âge. Avant que celui-ci ait ouvert la bouche, il lui dit : « Le Ciel t’accorde ce que tu désires « ; et, se tournant vers nous, il ajouta : « Vous voudriez bien savoir pourquoi ce monsieur obtient tout de suite ce qu’il demande ; C’est qu’il a fait beaucoup d’efforts pour se corriger de ses défauts ».
Ainsi Monsieur Philippe connaissait la vie et les pensées de cet homme, qui avait obtenu aussitôt ce qu’il souhaitait, parce qu’il luttait pour devenir meilleur. Allant de l’un à l‘autre, il eut un mot pour chacun… »

Nous sommes à l’hôtel particulier du 35 Rue Tete d’Or à Lyon. Le narrateur, Alfred Haehl, vient de faire la connaissance de Maître Philippe quelques heures auparavant. Il lui a été présenté par un ami commun: Papus, Gérard Encausse. Nous sommes en 1899, Il va assister à une après-midi si mémorable, ce sont ses propres mots, qu’il ne repartira pas avec Papus qu’il a accompagné.

Assistent à cette séance, comme chaque jour de la semaine, et ce, depuis une quinzaine d’années, près de 100 personnes. Assises sur des bancs alignés dans une grande pièce, ou quelques fois debout, quand il y a trop de monde, au premier étage de cette demeure.
S’y trouvent toutes les classes sociales, dont beaucoup de malades et d’infirmes, venus demander aide ou guérison ou encore du soulagement. Avec tous, Philippe a le même comportement, la même bienveillance.
Que l’on soit riche ou pauvre, le paiement sera le même pour tous: faire des efforts pour corriger ses propres défauts.

Ce sont en effet les mêmes paroles qui reviennent régulièrement:

« Ce que je vous demande seulement, c’est d’aimer votre prochain autant que vous-mêmes. Et pour se faire, le fait d’aimer les autres commence par des efforts plus ou moins importants selon les personnes. (autre article: toi, si tu avais fait la même chose, cela ne t’aurait servi de rien)

Je ne cherche pas la dignité en vous, mais bien l’humilité. Vos efforts sont les miens. L’effort que j’ai fait ne sera plus à faire pour vous.

« Vous voudriez bien savoir pourquoi ce monsieur obtient tout de suite ce qu’il demande ; C’est qu’il a fait beaucoup d’efforts pour se corriger de ses défauts »

Pour les personnes qui viennent pour la première fois, je leur demande de faire des efforts pour aimer leur prochain comme elles-mêmes. Pour celles qui sont déjà venues, je leur demande d’aimer leur prochain comme elles-mêmes

Il faut faire des efforts de ce côté pour bien faire, car nous travaillons pour après la mort. Plus un être aura fait d’efforts dans ce monde, plus il sera conscient là-bas»

Le narrateur, Alfred Haehl va s’organiser pour vivre dorénavant à Lyon, au plus près de celui qu’il considère déjà comme un être hors du commun. Il fera partie des amis des dernières années de Philippe de Lyon. Il sera donc, comme il l’explique dans son livre « Vies et Paroles du Maitre Philippe« , un des témoins des séances et des nombreuses rencontres de celui qui est déjà appelé Maitre Philippe de son vivant. Les citations de cet article sont extraites de ce même ouvrage.

Les séances dans cet hotel particulier de la famille Philippe, se sont déroulées, sur deux, voire trois périodes: des environs de  1885 à 1894, année durant laquelle M.Philippe demande à Jean Chapas de s’occuper de certaines demandes, puis 1903 qui verra Philippe de Lyon annoncer son prochain « départ » et sa succession par Jean Chapas qui assurera sa mission jusqu’en 1922.

Les demandes de M.Philippe ne seraient-elles pas exactement les memes aujourd’hui? Même si les maux ne sont pas forcément les memes.

Illustration de ce qu’est devenu l’hotel particulier:

35 rue Tete d'Or à Lyon séances de guérisons de Philippe de Lyon

26 réflexions sur « Philippe de Lyon connaissait la vie et les pensées »

  1. Et il faut bien préciser que l\’ex 35 rue Tête d\’or est resté dans la lignée des actions de Monsieur Philippe puisque l\’immeuble est une réalisation de Habitat et Humanisme que tous les Lyonnais, et même au-delà, connaissent bien pour son action sociale et humanitaire ! En effet, depuis 25 ans Habitat et Humanisme, fondé par Bernard Devert, devenu prêtre en 1987, lutte pour le logement et la réinsertion des personnes en difficulté. Bernard Devert a, en outre, été l\’aumonier du Centre anti-cancéreux Léon Bérard de Lyon ; et il a fondé en 2000 le réseau La Pierre angulaire, maisons d\’accueil et de soins pour les personnes âgées à faibles ressources.
    Nous restons là totalement dans la pensée de Nizier-Anthèlme Philippe pour ces actions efficaces et reconnues. D\’ailleurs une plaque commémorative a été posée dans le hall d\’entrée de la résidence, inaugurée par l\’Association Maitre Philippe en présence du Maire et du Cardinal de Lyon…
    Petite note complémentaire : une partie du domaine du Clos Landar à l\’Arbresle (autour de l\’étang) appartient…à la famille Bérard !

    1. Sans oublier le 6 Rue du Boeuf :
      Dans un autre registre, qui se trouve être un des lieux …Comment dire ?
      Céleste…Magique…La classe !
      Et pourtant, comme à la maison !
      Non, non, pas de publicité pour ce cinq étoiles.
      Népomucène, prenez mon bras…
      Allons près de la cheminée…
      Le champagne aide à l\’émerveillement…
      Peut-être, qui sait …?
      Monsieur Philippe élabore et peaufine encore « Philippine…Héliosine », jusqu\’au bout de la nuit.

      1. Et que oui !!! Et là aussi, n\’en déplaise à ceux qui prétendent qu\’il n\’est pas connu, là aussi il y a une plaque commémorative posée dans les locaux de l\’hotel de luxe !!!
        Et le laboratoire de Monsieur Philippe continue de fonctionner ! Et que oui !!! Car le bar y est installé,, toujours très chic, où sont confectionnés de nombreux mélanges alchimiques des coktails tous plus mirifiques et les uns que les autres , et souvenir des anciens amis de Philippe à son époque, souvent à base de vodka …
        Donc, à ses deux adresses il y a une continuité : rue Tête d\’or avec l\’humanitaire et rue du Boeuf avec des sirops et autres médicaments modernes…

        1. Les formules de cet empirique doivent être faciles à décrypter.
          Un bon élève pourrait aisément les reprendre à son compte.
          Est-ce certain ? Depuis qu\’ Emmanuel Lalande a épousé sa fille, Philippe le fait participer à ses travaux.
          Le docteur se rend donc souvent rue du Boeuf et assiste aux « triturations » de son beau-père.
          Il l\’observe, mettant au point l\’Huile vipérine contre les tumeurs et les cancers à leur début.
          Quant à l\’Héliosine, il s\’agit d\’un sérum résultant de l\’action prolongée du chlorure de sodium sur une matière riche en kératine. Laquelle constitue la substance fondamentale des poils, des cornes, des ongles et des sabots des mammifères.
          Dûment testée, l\’Héliosine se révèla agissante sur le psoriasis, le lupus,l\’eczéma, les maladies vénériennes, notamment la syphilis, inguérissable à l\’époque.
          ……

          Emmanuel Lalande est dans ce domaine son plus sûr interprète.
          Conscient de l\’éfficacité de l\’Héliosine, il la présente à la Société de Biologie de Paris, le 12 mars 1898.
          Il en connait la formule, les proportions.
          Le Maître lui a légué les secrets de sa préparation.
          Pourtant, après la mort de son beau-père, il avouera son impuissance :
          Il est impossible de faire du sérum kératine sans Monsieur Philippe…
          Qu\’est-ce à dire ? Le théurge enrichit-il la médication d\’un élément personnel… à la façon des anciens hermétistes composant leurs remèdes alchimistes ?
          Le nom de l\’Héliosine donnerait à le penser.
          Est-il l\’un de ces malicieux clins d\’oeil par lesquels Philippe annonce une énigme à décrypter ?
          Hélios = Soleil. Et Soleil = Or. Aucun rapport avec le métal précieux.
          Plutôt, une allusion au rayonnement de l\’aura du thaumaturge impliquée dans ses médecines.
          ……

          Nous l\’imaginons, rue du Boeuf. La nuit est tombée depuis longtemps sur le vieux quartier. La brave Berthe Mathon(n)et, chargée du ménage du guérisseur, s\’est endormie dans sa cuisine donnant sur la cour où se sont tus les bruits du jour.
          Lourde silhouette aux gestes de tendresse, Philippe se penche sur ses flacons……

          Extraits: (Renée-Paule Guillot : PHILIPPE DE LYON
          Médecin, thaumaturge et conseiller du tsar.) Edition Les Deux Océans Paris . 1994 .

    2. Sait on avec exactitude à quelle date les Philippe ont acheté le 35 rue Tête d’or ?

      1. La famille Philippe s’est installée en 1886 rue Tête d’Or mais en location. Pas propriétaire. Mr Chapas en a repris le bail en 1906, jusqu’en 29.

        1. Les fidèles lecteurs de ce blog ont compris que lorsque je pose une question…j’ai déjà une réponse. Donc je désirais, à ce sujet, que l’information vienne de quelqu’un d’autre qui en donnerait ainsi confirmation.
          Ainsi, lorsque l’on consulte le recensement de 1876 on découvre au 35 rur Tête d’Or une famille Tapissier, ensuite lors du registre cadastral des propriétaires en 1890 on retrouve pour cette maison de 1 étage, Monsieur Tapissier avec l’annotation de vente (je dis bien : de vente) ensuite à Jean Chapas. Enfin nous en avons confirmation puisque le cadastre de 1907 ressort bien avec le nom de Tapissier, tandis que celui de 1926 porte celui de Chapas propriétaire !
          Il ressort bien de tout cela que jamais la famille Philippe n’a possédé cette maison, pompeusement qualifiée parfois d’hotel particulier.

          wwwphilippedelyonfr-ruetetedor-cadastre-1907

          wwwphilippedelyonfr-ruetetedor-cadastre-1926

          wwwphilippedelyonfr-ruetetedor-tapissier

          wwwphilippedelyonfr-ruetetedor-recensement-1876

          1. Bonjour Népo,

            ….Toujours fidèle à vous-même…

            Vous démontrez les faits et amenez les preuves aux yeux de tous.
            C’est l’élément majeur pour être crédible.
            Quand je ne sais pas, je m’abstiens car on m’a toujours dit qu’il valait mieux se taire et passer pour un c.. que parler et prouver qu’on en est un….
            Le temps me manquant et vous voyant manifestement très en avance sur multiples pistes, je ne peux que m’incliner et donc me taire.
            Décidément, je préfère chercheur à connaissant.

            1. Chercheur plutôt que connaissant….Oh que je partage cette donnée
              d’autant qu’elle peut impliquer que le cherchant ne peut pas affirmer, ou pas grand chose, surtout si on réalise qu’il peut être apporté la preuve du contraire pour à peu près n’importe quelle information.

              Pour le fait de passer pour un(e) c…. Des observations diverses et variées m’ont amené(e) à considérer que nous sommes, le c….. de quelqu’un

              :-)

    3. Tant a été écrit sur le 35 rue Tête d’or ! Ce qui a permis d’apporter des précisions, de démentir de fausses informations, sur ce site et ailleurs.
      Les témoignages nous parlent des personnes y vivant, notamment les domestiques, mais se concentrent seulement sur un ou deux noms, certainement par méconnaissance du sujet. Or ce que l’on peut communément appeler « les bonnes » y furent plus nombreuses. La preuve en est l’aventure judiciaire digne d’un vaudeville qui valut à Monsieur Philippe de passer devant la Justice, d’être déclaré, lui et sa femme, civilement responsable avec une amende de 100 francs 1886 ! En effet leur bonne avait coincé la main d’un huissier dans la porte pour l’empêcher d’entrer, d’où incapacité de travail du dit-huissier ! J’imagine même Nizier-Anthèlme assistant malicieusement à la scène, caché derrière les rideaux de la fenêtre…
      Toujours est-il que nous rencontrons là une domestique dont personne ne parle et qui figure bien sur le recensement de 1886.
      (source du jugement : le registre des jugements de la Chambre correctionnelle de Lyon)

      jugement1-tribunal-1886-wwwphilippedelyonfr

      ruetetedor2jugement-1886-wwwphilippedelyonfr

  2. Et bien malheureusement, lorsque l\’on regarde ou que l\’on écoute les médias et/ou nos dirigeants, je constate que l\’on cherche à opposer les uns aux autres, à mettre nos pires défauts en lumière non pas pour les dénoncer mais pour les valoriser comme moyen d\’écraser l\’autre ou comme moyen de gagner de l\’argent…
    On ne prend plus le temps de comprendre l\’autre, de pardonner.
    Heureusement il y a des individus qui créent un élan de coeur, dans l\’humilité et le respect de l\’autre; Hélas, on en parle peu.
    Si Monsieur Philippe revenait, il aurait encore beaucoup de leçons à nous donner …

  3. le Ciel accorde ce qui est désiré pour peu que cela soit demandé avec le Coeur
    pour cette démarche, il faut être tout petit
    l’orgueil empeche tant de choses
    les demandes d’efforts seraient exactement les memes aujourd’hui ; et peut être meme plus intensément
    Les quêtes sont de plus en plus du chacun pour soi.

    personnellement j’ai pu voir le 35 Rue Tete d’Or encore entier, en mars 1999, or dans un livre, il est indiqué que les bulldozers sont entrés en action en 1989……Eh bien non.
    j’y suis allée en aout 2013, parce que je voulais voir. je sais que l’évolution est bonne, mais je suis restée aux séances. J’ai pris des photos en me demandant si j’étais à la bonne adresse.
    On est en effet Rue Tete d’Or, mais il n’y a plus de numéro 35…On ne reconnait absolument rien.

    le 6 rue du boeuf n’a pas changé du tout. Je vais ajouter une photo de ce qu’il est devenu, sans faire de pub pour autant…..ce n’est pas évident mais on peut ne pas montrer les étoiles….
    labo Philippe de Lyon 6 rue du Boeuf à Lyon

    1. Hélas, je n\’ai pris aucune note de la date exacte des travaux ou tout l\’angle de la rue fut rasé…Enorme trou béant, bulldozers à l\’oeuvre (2010)
      A cette époque, « le hasard » m\’invitant à la prière, auprès d\’une dame très âgée, d\’une douceur infinie.
      Veillant sur ses jours comme ses nuits…
      Presque en face du 11 rue Tronchet.
      Elle s\’appelait Bernadette.
      Elle était née le 8 décembre.
      A la tête de mon lit, un chapelet.
      Avec le recul, je me dis…
      Le « hasard »…Quel grand mystère !

      1. A sa porte il y a tant à faire.
        « Nous ne sommes pas sur la terre pour être heureux ; si nous avons du bonheur, c\’est pour en faire profiter les autres . »
        (Vie et Paroles. 3-2-1895)

        1. En regardant le monde et nous-mêmes, il est évident que la souffrance est partout.
          Elle peut être un chemin « non recherché » pour se dépasser mais elle peut être aussi totalement destructrice.
          L\’absence de souffrance est un pas vers le bonheur. Et qu\’y-a-t-il de mal à ça?
          Lorsqu\’on est heureux, on a envie de le partager avec les autres, les soulager.
          C\’est le malheur qui crée la comparaison, l\’envie, la jalousie, la médisance. Lorsqu\’on se sent bien, pas besoin de ça.
          Mais bien sur, avoir gouté des épreuves permet l\’émergence ou l\’épanouissement de plus d\’ l\’empathie.
          Je pense que notre devoir est de permettre l’éclosion de notre bonheur et par conséquent de celui d\’autrui, par un travail personnel sur soi, ainsi que la recherche d\’une qualité de relationnel sincère et authentique.
          Tant qu\’un humain n\’est pas un minimum heureux, il ne peut pas véritablement aider quelqu\’un.
          Il projettera sur l\’autre et dans ses actions sa propre détresse.
          La planète terre n\’est pas un lieu de bonheur car nous y arrivons chargés. A nous d\’enlever nos fardeaux, les nôtres d\’abord (nos schémas, nos prismes déformants, nos blessures anciennes…) , pour efficacement soulager ceux des autres.
          Sans ce minimum de clarté, des aveugles continueront à guider des aveugles.
          Be happy!

    1. Les clichès ci-dessus :
      Salon Agapes. Ce salon privé est un lieu hors du temps, discret, empli de charme.
      Sublime cheminée…Page d\’Histoire.

  4. Message un peu hors M.Philippe, mais qui a tout de même sa place ici.
    Le site et moi meme avons une demande un peu spéciale à faire dont nous espérons, l\’un comme l\’autre, qu\’elle sera entendue.
    Le titre de l\’article parait relativement adapté à cette démarche:

    Cette demande concerne des récupérations, apparemment programmées, assez probablement par ordinateur, depuis un hébergeur de sites internet du nom d\’OVH…il se trouve que je connais pour l\’avoir côtoyé.
    Or un ordinateur ou un serveur, récupère pour le compte de quelqu\’un, ce qui est publié sur le site. Ce qui permet à une ou plusieurs personnes d\’être tenues au courant sans être visibles.
    Presque l\’impression que des morceaux de sites sont comme aspirées en quelques secondes à chaque fois….En moins de deux minutes sont alors récupérés les derniers messages et les articles récemment publiés.
    Au passage, le manège dure depuis des…..semaines.
    Merci d\’avance de stopper ces manoeuvres

  5. « Plus un être aura fait d’efforts dans ce monde, plus il sera conscient là-bas »

    Cette citation de Monsieur Philippe, lisible dans l’introduction du sujet, est d’une réelle profondeur, bien loin d’une « simple » pensée philosophique. Elle exprime l’expérience vécue, la connaissance. Pour ne pas avoir lu de lui autre chose sur ce thème, je me demande s’il aurait néanmoins donné quelque part un approfondissement ultérieur sur le sens de cette phrase ? On pourrait en effet ne pas être étonné qu’il dise que « plus un être aura fait d’efforts en ce monde, plus il sera récompensé là-bas. », mais « …plus il sera conscient », c’est tout autre chose, non ? Encore une porte à entrouvrir pour beaucoup d’entre nous !

  6. C’est bizarre ! C’est souvent le matin au réveil que les choses se passent.
    Je ne suis pas comme Népomucène ou Jean Pierre qui ont une grande connaissance. Ils me mettent souvent face à mon inculture et mon ignorance, mais je m’imprègne de leurs propos et de bien d’autres intervenants aussi. Puis la macération et la distillation font leur travail, pourtant j’ai de la « bouteille »  !
    Je viens juste de comprendre l’importance d’être en veille perpétuelle, du travail sur soi, de lutter contre nos défauts : colère, médisance, indifférence, peurs, égoïsmes, jalousie….., en somme toutes les choses qui nous interpellent ou nous dérangent au plus profond de nous.
    Je viens tout juste de percevoir tout le sens des mots ci-dessous, de poser sur les actes de la vie un regard doux et affectueux et plus si affinité.

    « ….Continuant sa consultation, il s’arrêta devant un homme d’un certain âge. Avant que celui-ci ait ouvert la bouche, il lui dit : « Le Ciel t’accorde ce que tu désires « ; et, se tournant vers nous, il ajouta : « Vous voudriez bien savoir pourquoi ce monsieur obtient tout de suite ce qu’il demande ; C’est qu’il a fait beaucoup d’efforts pour se corriger de ses défauts ».

    «  Ce que je vous demande seulement, c’est d’aimer votre prochain autant que vous-mêmes. Et pour se faire, le fait d’aimer les autres commence par des efforts plus ou moins importants selon les personnes.
    toi, si tu avais fait la même chose, cela ne t’aurait servi de rien
     »

    1. Faut vous dire, braves gens, car évidemment vous l’êtes, que je suis très heureux des échanges qui ont lieu depuis quelques temps sur le site. En plus, la curiosité des visiteurs fait que plusieurs articles anciens y sont abordés dans un climat serein et ouvert.
      Jean Pierre me permettra certainement de parler en son nom et pour moi-même : si nous abordons certains sujets à l’occasion des commentaires, c’est du fait de nos réflexions, études, recherches antérieures, pour en faire profiter tous, en parfait partage. Et cela est fort enrichissant pour tous, cela donne un site vraiment vivant et non sclérosé sur un passé parfois figé. Et les articles que propose dame Hélène permettent ainsi une discussion et une évolution des esprits, sans imposer, sans critiquer, sans juger, en simple communion.

    2. Bonsoir Meaculpa..ou plutôt bonjour vu l’heure…..

      Il ne faut surtout pas vous minimiser car chacun est riche de sa propre histoire, sa propre appréhension de la vie et ce qui la compose, approche foncièrement originale et totalement respectable.
      Je suis véritablement désolé que vous puissiez ressentir cela.
      Vous avez votre richesse, comme nous tous, et personne n’a rien de plus ou moins qu’un autre (sauf si on compare, ce qui est un processus faussé et destructeur). Nous sommes seulement DIFFERENTS.

      Les connaissances n’ont qu’un seul but pour moi: Me permettre d’avoir une vision plus large et vaste sur de nombreux sujets, par compilation de nombreuses sources……mais ce n’est sûrement pas une fin en soi.

      Elles sont du domaine de l’avoir mais pas de l’être, sauf si on a intégré comme une nourriture vivante leur essence et que l’on se transforme progressivement avec.

      Elles sont des approches utiles à ma compréhension, sans la garantir pour autant.

      La véritable compréhension est affaire d’intelligente et intuitive observation, de cœur, de bienveillante sollicitude pour tout ce qui existe et vit.

      Et dans ces conditions, les connaissances peuvent être éclairantes et devenir un véritable levier.

      Elles me permettent de valider des troncs communs, des réalités « universelles » exprimées différemment dans de nombreuses traditions. C’est tout.

      J’aime trouver le dénominateur commun à toutes ces différentes expressions.
      Ça a toujours été ainsi pour moi: Une soif d’observation puis de synthèse.

      Rien ne m’est plus insupportable que l’éternelle contemplation de son seul clocher, pensant que c’est le plus haut et le plus beau.
      J’ai horreur de l’étroitesse de vue et de l’imposition des idées.
      La vie et le monde méritent d’être explorés abondamment.
      La vie est abondance.
      La vie est Unité dans la diversité des formes, la vie est partage des diverses et multiples visions dans leur humaine relativité.
      Il y a différentes vérités d’une même chose selon où l’on se situe, de notre point de vue, là où l’on se trouve.

      On dit bien que pour comprendre, il faut « faire le tour de la question ». C’est bien ça, scruter avec attention, partout.

      Vous avez cité ce qui est » à mes yeux encore » l’essentiel: La « veille perpétuelle » et le travail sur soi, nos travers…. En effet, car science (ou connaissance) sans conscience……
      Cordialement,
      jean-Pierre

    3. Un jour je suis allé en Inde et j’ai demandé trés sûr de moi à un prêtre Hindou:
      -Pouvez-vous me dire ce que représente selon vous Notre Jésus sur la croix?
      Ne croyez vous pas qu’il s’agit du Sauveur du monde?
      Il m’a répondu très humblement que selon lui ce Jésus avait l’air d’un très bon Saddhu hautement qualifié des choses de l’Esprit et qu’il laissait ainsi l’exemple avec sa crucifixion de la mission universelle de devoir sacrifier son égo pour ressusciter à une conscience régénérée.
      Je lui ai dit:
      – C’est tout?
      Il m’a répondu:
      -Mais savez vous vraiment ce que c’est que de sacrifier son égo? Vous devez pour cela faire l’offrande de ce que vous êtes….
      J’étais éberlué de voir que Jésus avait bien fait de dire que Lui et Son Père étaient constamment à l’ oeuvre dans notre monde… (Jean5)

  7. Merci à vous deux! :)

    Vous voyez notre échange est une forme d’invitation, pour tous ceux qui ne sentent pas à la hauteur mais qui ont des choses à dire, à poster des commentaires sans avoir peur du jugement

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