Paroles citations enseignements de Philippe de Lyon

Paroles et phrases ou citations, ou les enseignements oraux de Philippe de Lyon de Monsieur Nizier Anthelme Philippe, sont à méditer. Dans les pensées, ou dans les prières, également…. beaucoup d’étonnants messages tout à fait d’actualité.

Paroles citations Maitre Philippe de Lyon www.philippedelyon.frLe karma

Le karma est destiné à payer ses dettes pour faire évoluer : L’Evangile vous dit bien que les petits-enfants paieront les dettes des grands-parents jusqu’à la cinquième génération et quelquefois jusqu’à la septième.

Si notre âme n’était pas malade, notre corps ne le serait pas non plus. (4-12-1893)

Quelquefois l’esprit peut demander que le corps ne guérisse pas, afin de souffrir encore. L’hérédité. Parfois dans une même famille tous les enfants sont atteints de la même maladie. C’est une façon de payer les dettes. L’Evangile vous dit bien que les petits-enfants paieront les dettes des grands, parents jusqu’à la cinquième génération et quelquefois jusqu’à la septième. (16-4-1896)

C’est une erreur de croire que les maladies sont héréditaires. Ce qui est héréditaire, c’est le mal moral commis par un membre d’une famille, lequel est obligé de revenir payer sa dette ou expier sa faute. Mais il faut pour cela que les témoins de cette faute soient présents, sinon le pardon même de cette faute serait sans valeur. Celui qui vient pour expier une faute obéit à une force irrésistible, rien ne pourrait l’en empêcher. La folie. La plupart des cas de folie ne sont que des possessions. Je vous en donnerai une comparaison.

Pour guérir les malades, il faut les connaître depuis plusieurs siècles, lire sur leur front et dans leur coeur et pouvoir leur dire : Allez, vos péchés vous sont remis. Pour cela il ne faut pas avoir peur de descendre comme font les racines d’un arbre, et vous aurez un côté dans le Ciel et l’autre dans le tréfonds.

La Vie, l’Amour et la Lumière étant en vous, vous saurez tout et vous pourrez agir comme bon vous semblera.(24-3-1903)

C’est cette manière qu’on emploie ici (séances). C’est la plus simple et la plus difficile. Je n’agis ni par magnétisme ni par passes.
Je passe devant vous, vous me dites ce que vous avez ; au moment où vous m’expliquez ce que vous ressentez il se passe quelque chose de surnaturel en vous et, si mon âme entend vos paroles, vous êtes guéri sur-le-champ. (5-7-1896)

Si vous aviez la charité, vous obtiendriez le soulagement et la guérison de ceux qui souffrent.

Il n’y a qu’à demander à Dieu. Avec la confiance et la foi on soulèverait des montagnes. Ne l’avez-vous pas lu aussi dans l’Evangile? (30-11-1893)

Pour soulager les malades il faut demander à Dieu le pardon de leurs fautes et, au même instant, l’âme se sent réconfortée et le corps s’en trouve par la suite soulagé. Si l’on avait la foi, on se soulagerait tous les uns les autres. (5-11-1889)

Quand on demande pour un malade, le Ciel accorde en proportion de l’actif du malade et de la personne qui demande. Le malade sera guéri ou soulagé, ou on lui donnera du courage pour supporter son mal.

Le Ciel ne saurait guérir sans laver, sans pardonner et effacer les fautes. (6-2-1904)

Les maladies peuvent se guérir pourvu que les malades le veuillent bien; mais souvent ils se refusent à reconnaître qu’ils ont pu faire le mal et à demander pardon. Ils se croient purs, parfaits, sans reproche. Vous m’objecterez que ces mauvaises pensées leur sont inspirées par ceux qui les entourent. Peu importe.

S’ils avaient cherché à avoir de bonnes pensées, ils n’en recevraient pas de mauvaises. L’âme qui possède la Lumière peut en s’approchant du malade le soulager, car le mal a horreur de la Lumière et fuit alors, momentanément. Vous pouvez défendre au mal de revenir, c’est bien simple.

Il est inutile de chercher à savoir pourquoi un malade a telle ou telle maladie ; l’essentiel, c’est de marcher en aimant son semblable, c’est tout ce que Dieu demande. (16-11-1893)

Une personne qui aurait confiance en Dieu pourrait dire à celle qui souffre : Que ton bras, que ta jambe soient guéris, et ils seraient guéris. (12-2-1902)

On peut se priver pour soulager quelqu’un, mais il faut le faire d’abord et non après que le Ciel a exaucé notre demande.
Le véritable jeûne, c’est de se priver même du nécessaire pour donner à celui qui n’a pas. (21-2-1895)

Une chose très simple, de l’eau même, fera du bien au malade, si l’intention est de faire du bien. (5-2-1902)

L’oubli est une sorte de pardon, le plus facile.

Quand un de nos organes oublie son mal, c’est le commencement de toute guérison. Soyez complètement désintéressés. Si vous êtes malade et que vous demandiez la guérison dans une prière, que ce ne soit pas pour en retirer un profit ou une satisfaction personnelle, mais bien pour que d’autres que vous en profitent. (14-4-1903)

Si l’on est guéri d’une maladie quelconque, c’est que notre âme est dégagée, c’est une grande grâce qui est accordée. Il faut se pénétrer que quelqu’un s’est chargé de ce fardeau. (15-1-1895)

Il faut que le magnétiseur sache ce que c’est que de souffrir corps et esprit ; c’est pourquoi il y a des personnes qui ont tant de pouvoir magnétique. (18-7-1897)

Il y a un grand nombre de magnétiseurs et de spirites qui agissent en prenant consciemment ou non le mal d’une personne pour le mettre chez une autre ; le mal est en effet intelligent comme vous et, en lui parlant, il vous entend. Quelques-uns le font par intérêt, d’autres par ignorance. Mais ici, vous avez pu le voir, le mal est changé de nature en passant par nos mains. Et notre but était de faire des magnétiseurs qui eussent les mains assez propres et la conscience pure pour que, en passant par leurs mains, le mal ne restât pas mal mais devînt bien.

Tous vous pouvez vous soulager, vous guérir même les uns les autres par le magnétisme sur les parties malades et en demandant à Dieu. Mais, pour être exaucé, il ne faut pas avoir de rancune contre personne, aimer son prochain comme soi-même, et ne pas compter sur ses propres forces qui ne sont rien, mais sur Dieu. (7-1-1894)

Lorsque vous n’aurez plus d’orgueil et que vous saurez que vous n’êtes rien, vous obtiendrez par le magnétisme d’aussi bons résultats sur vous que sur les autres malades. (22-1-1902)

Il y a des cas où la médecine spirituelle ne saurait agir ; ce sont les cas où nulle oeuvre n’a été faite pour le Ciel.  Alors la médecine matérielle (homéopathie, allopathie) peut encore agir, car la matière cherche toujours à s’accroître et elle peut avoir mérité de le faire. Un médecin n’a le droit d’opérer quelqu’un chirurgicalement ou même de soigner médicalement que s’il obtient de lui la promesse d’une amélioration morale quelconque. Sans cela le malade et le médecin sont coupables et responsables. Si, au contraire, il agit ainsi, il lui suffit de soigner son malade et il guérit. Un médecin ne guérit jamais, il n’est que l’instrument de la guérison.

Si au contraire le médecin conjure le mal de partir, ils le voient. Et alors deux cas peuvent se produire. Ou le médecin sera le plus fort et on lui obéira parce qu’on aura reconnu son titre et sa puissance, ou il sera le plus faible et n’aura aucun titre à conjurer. Alors il arrivera ce qui arriverait à un cordonnier se jetant sur un malade avec son tranchet et voulant chasser les médecins qui l’entourent : on l’arrêtera.Un médicament, pour faire tous ses effets, doit être désiré et demandé par l’organe malade.
Les médecins croient qu’ils n’ont qu’à écrire toujours la même formule. Ils oublient que, en un siècle, saisons, maladies, température, remèdes, vie terrestre, essences végétales changent, dans les bêtes et dans les plantes. (30-4-1903).

Rien n’est mort, tout est intelligent. C’est ce que ne savent pas les savants et ce qui les déroute.
Ainsi un inventeur découvre les propriétés d’un médicament. Il l’administre pendant cinq ou six mois et les malades sur lesquels il expérimente sont guéris. Puis, au bout de ce temps, la vertu du remède s’éteint. Cela tient à ce que la Nature aime la simplicité et déteste l’orgueil. La vertu a disparu au fur et à mesure de l’apparition de la cupidité du pharmacien ou du fabricant qui tirent sans permission du Ciel et pour leur propre gloire ou leur propre satisfaction un profit déraisonnable du remède. (5-2-1902)

Les remèdes – Les plantes. Les simples, les plantes, ont chacune leur action propre sur une maladie.
La plante qui doit guérir est au voisinage même de l’endroit d’où peut naître la maladie ou l’accident.

La Nature a toujours mis le remède à côté du mal. Ainsi les plantes qui poussent sur les rochers escarpés sont propres à guérir des chutes et des contusions. Les plantes utiles médicalement sont, par ordre de puissance : le serpolet, l’absinthe, le genévrier, le houx dont on peut tirer un médicament pour l’estomac, le gui qui peut fournir le meilleur anesthésique, et le muguet. Le muguet est un adoucissant. Le houx pourra guérir les congestions aiguës, angines, raideur des membres, exostoses. C’est un puissant médicament. De toutes les autres plantes le miel contient la quintessence. Le miel peut être employé dans toutes les angines, mais il ne faut pas le décomposer.En général les plantes à odeur douce et suave, faible, sont plus actives.

L’odeur, le parfum est en effet une vertu de la plante qui ne demeure pas ; et, comme une plante ne peut pas tout avoir, si elle a un fort parfum, elle a peu d’action médicamenteuse.

La mousse contient en elle-même une puissance vivifiante. Mettez de la mousse dans l’eau, elle deviendra plus active.
Mettez-en dans une terre aride, cette terre deviendra capable, au bout de peu de temps, de nourrir de la vigne. La mousse est une véritable terre vierge. Celle qui naît au pied des rochers est particulièrement active ; elle reçoit en effet la poussière de la roche à sa formation même, et permet la naissance de la terre véritablement vierge. Le tabac en applications, imbibé ou non d’alcool, est un remède contre les engorgements ganglionnaires scrofuleux. Les plantes rugueuses ont une action sur les maladies de la peau.

— Même quand les choses viennent en leur temps il faut les payer ; à plus forte raison faut-il payer très cher si l’on veut qu’elles viennent avant leur temps. Mieux vaut laisser les choses se faire à leur heure.

— Partis les uns après les autres pour le travail, nous arriverons tous en même temps au but.

— Parler trop tôt ou enseigner à un être des vérités prématurées, c’est l’étioler, lui faire du mal, l’étioler de l’autre côté, ce qui est plus grave que de ce côté-ci, car c’est de l’autre côté qu’on acquiert vraiment la lumière.

— Toutes les explications ne sont pas toujours à la portée de tous. Quelques personnes pourront se souvenir, et d’autres pas du tout. C’est qu’il est donné à chacun ce que son estomac peut digérer. Ainsi un petit enfant qui a besoin de lait ne pourra supporter une alimentation plus lourde. Celui qui se rappelle comprend ce dont il se rappelle. Et ici, pour tous, on peut trouver ce qui est approprié : il y a pour les enfants, pour les adultes et pour les vieillards.

— Pas une fibre de notre corps n’existe sans qu’elle se rattache à quelque chose faisant partie de la nature. Ainsi telle partie de notre corps a des ramifications avec une plante qui, à son tour, la relie à un animal. Voilà pourquoi parfois on trouve une ressemblance. Soyez persuadés que cette ressemblance peut nous faire juger le caractère de la personne, mais nul ne doit juger son frère.

— Voilà un Monsieur qui, il y a encore peu de temps, disait : « Nous ne pouvons descendre que de l’animal ». Non. L’animal peut arriver à se perfectionner jusqu’à sembler au niveau de l’Homme. L’Homme a été créé sur la terre et sur bien d’autres terres, car il ne faut pas croire qu’il n’y en ait qu’une, de même qu’il y a plusieurs ciels, et cela depuis avant la création. Ne croyez-vous pas que la plante pense, qu’elle sente ? Non, me direz-vous, puisqu’elle ne parle pas, elle est un corps inanimé. Non, elle ne parle pas, pas plus que le cheval qui ne pourrait rien dire non plus si on lui coupait la tête. Et pourtant si, ils pensent, ils ont un langage et se comprennent entre eux ainsi que leurs espèces, et ils ont aussi des lois qui les régissent.

— En réalité nous n’avons besoin de personne pour nous instruire car nous avons en nous tout ce qu’il faut pour faire croître la petite plante qui est dans notre cœur. Ce ne sont que l’orgueil, l’égoïsme, la méchanceté qui l’étouffent et l’empêchent de s’épanouir.

— Dieu peut toutes choses, et l’homme ne descend pas du singe comme quelques personnes le croient. Quant aux ressemblances de visage avec certains animaux, je vous en donnerai l’explication un autre jour.

Responsabilités

Puisque les paroles qui sortent de notre bouche ont la vie, nous ne devons pas dire de paroles inutiles parce qu’elles sont comptées.
L’homme est responsable de ses paroles, même s’il ne sait pas ce qu’il dit, et plus tard ces paroles inutiles seront pour lui des entraves.
Les paroles inutiles engendrent des distractions quand, ensuite, on veut être attentif
Nos idées ont quelque chose de vivant, et toutes les idées inutiles seront plus tard des entraves.
La responsabilité de nos écrits reste tant qu’ils durent
Quand on lit des livres, si savants soient-ils, on puise à la fois le vrai et le faux et l’on progresse simultanément dans l’un et dans l’autre ; tout se développe ; mais, comme le bien l’emporte toujours, à la fin il demeure seul.
Les bons écrits sont ceux qui apprennent la patience

Ou encore

— N’enfouissez pas les richesses dans des coffres, mais servez-vous-en à faire vivre des hommes, des enfants, ou, si vous ne pouvez pas, des animaux, chiens, chats, oiseaux, etc. Heureux les débonnaires !

— Un simple verre d’eau donné avec amour peut faire beaucoup de bien.

— On dit souvent : Oh, telle personne est bonne ; elle a laissé telle somme en mourant… Eh oui, elle l’a laissée, parce qu’elle n’a rien pu emporter. C’est de son vivant qu’elle aurait bien fait de la donner.

— Si nous rencontrons un malheureux, nous devons être sa providence, l’aider selon nos moyens, car c’est un frère. Lorsque nous en aurons besoin, le Ciel sera avec nous et tout ce que nous demandons nous sera accordé.

Confessez-vous de vos offenses à Dieu. Vous pouvez l’offenser, mais il faut se garder d’offenser le Saint Esprit.

Respectez toutes les religions, car il faut que tous ceux de toutes les religions mangent la Chair et boivent le Sang du Maître. Mais surtout si vous offensiez votre voisin, il faut que vous alliez lui tendre la main en lui disant :
j’ai dit beaucoup de mal de vous.
S’il vous pardonne, croyez-vous que cela ne vaille pas tout autre pardon ?

Pressez-vous pour bien faire car la moisson approche.
Celui qui est avec moi m’a dit de vous parler ainsi:
Respecter les lois des gouvernements quels qu’ils soient; respectez aussi les lois de l’Eglise, Dieu l’a voulu ainsi ; respectez la religion, toutes les religions, c’est Dieu qui les a créées.

Mais on ne veut pas toujours qu’on sache vos affaires ?
Quelles affaires ? Est-ce que vous avez quelque chose à cacher ? Tout doit être mis au grand jour.
Ah ! Si on mettait tout au grand jour, il y aurait beaucoup de scandales.

Etres Invisibles

La vie est un contact universel ; tout en l’air est plein d’esprits.
Il y a des êtres qui nous entendent et ne nous voient point. ils nous écoutent comme des dieux. Il y a d’autres êtres qui travaillent, mais pas comme nous, sans connaître le mal. Nous ne savons rien.
Lorsque nous faisons un mouvement nous croyons le faire par notre propre volonté. Il n’en est rien ; si nous n’étions aidés, il nous serait impossible de faire le moindre geste.
Des êtres invisibles nous environnent et nous aident.
Tous ces êtres que nous ne voyons pas travaillent pour nous.

Les Clichés

Rien ne peut naître ici ou rien de ce que nous plantons ne vient ici que si de l’autre côté cela existe déjà. Nous plantons un arbre ; s’il meurt, c’est que le cliché de l’arbre n’était pas là quand nous l’avons planté.

Tout ce qui se fait, tout ce qui arrive a été créé depuis le commencement. Chaque chose est représentée par une image ; où elle s’arrête, la chose se passe ; puis elle va plus loin, et la même chose se reproduit, car il y a beaucoup de terres comme la nôtre. Un homme qui pourrait aller aussi vite que la lumière et qui vivrait des milliards de siècles ne pourrait arriver à les compter, et, si l’on pouvait aller aussi vite que la lumière, on verrait toujours les mêmes choses se représenter. Ainsi un homme est dans un pré, il travaille dix heures pour le faucher. Ces dix heures sont inscrites depuis le commencement ; quand elles se sont écoulées ici, elles vont plus loin, sur une terre semblable à la nôtre. Où il y aura un homme qui fauchera un pré pendant le même nombre d’heures. (19-11-1894)

L’homme ne crée rien, il trouve ou retrouve. Un inventeur est celui qui retrouve une idée ; un autre peut chercher durant sa vie entière et ne rien trouver ; mais son travail n’a été perdu ni pour lui ni pour l’humanité et, si un autre rencontre par hasard l’idée qu’il cherchait depuis si longtemps, cela peut tenir à ce que antérieurement cet être avait lui-même pris l’idée ou l’invention d’un autre travailleur inconnu.

On ne peut rien imaginer et rien faire sans la volonté de Dieu. Tout est cliché. Quelle que soit la position de l’âme, elle subit l’impression de ces clichés, aussi bien de face, de côté, que par derrière ; et, par leur impression sur les centres nerveux de la tête, nous pensons et agissons. Tout ce qui arrive est cliché. Il se présente et aussitôt tout contribue à le reproduire matériellement. L’homme qui connaîtrait son existence pourrait le faire venir, le renvoyer, l’avancer ou le retarder et ainsi, en le contrariant, supprimerait ou amoindrirait des malheurs. (24-4-1898)

On peut donner à ces images le nom de clichés.

Tout existe dans l’ambiant, à l’état photographique.

Quand un événement doit se produire, il vient, de toute l’immensité, des molécules pour constituer un cliché. Quelques personnes peuvent jouir d’un don de perception des clichés, celles-là verront se présenter, plus ou moins vivaces, ces clichés et, selon leur vivacité, elles concluront que tel événement doit se produire à telle époque. Les clichés sont vivants et peuvent être évoqués et rendus sensibles à notre intelligence. (24-2-1902)

Des clichés peuvent circuler, voyager, se croiser, l’un à travers l’autre sans se voir, sans se gêner ; ne savez-vous pas qu’il y a plusieurs appartements dans le même appartement ; Mais si vous venez à vous promener dans une voiture et à rencontrer le cliché d’un accident, votre voiture tourne. Si ce cliché rencontre un train, c’est un déraillement ; deux tramways, une collision. Tout dépend de l’endroit où on se trouve.

Le moindre fait à accomplir nous est présenté sous la forme d’un cliché qui sert aussi à plusieurs êtres.

Vous ne pourriez même pas parler si le cliché de vos paroles n’était pas derrière votre tête.

Quelquefois on part avec une idée et on la perd en chemin. Arrivé au but, on ne sait plus ce que l’on voulait faire. C’est que le cliché qui vous avait mis en mouvement ne vous a pas suivi, Alors, en revenant à sa place primitive et dans les conditions où l’on était, on peut souvent retrouver le cliché qui n’est pas encore parti et l’idée vous revient.

Un cliché est intelligent. La pensée est partout ; mais un cliché n’entend pas la voix de l’homme, parce que l’homme n’est pas dans le même appartement que lui. Jamais un cliché ne s’arrête. Il vient derrière la tête d’un individu, près de son cervelet, une première fois, et l’homme cherche, est inquiet ; souvent il ne trouve pas. Le cliché part alors, et vient le cliché du découragement. Si l’homme le repousse, le cliché initial revient, et l’homme trouve.

Amour et orgueil

Aimer son prochain n’est pas si difficile ; il suffirait de faire des efforts vrais pour le vouloir ; ce sont les efforts qui manquent, et ce qui les paralyse, c’est l’orgueil.
Lorsque nous penserons à notre frère avant de penser à nous, nous serons dans le chemin du Ciel
On ne doit s’enorgueillir de rien. Lorsqu’on vit dans l’orgueil, on avance peu quoiqu’on fasse ; on marche sur une ligne horizontale ou descendante.L’égoïsme est la racine de tous les vices ; l’orgueil en est une branche.
Lorsque l’orgueil grandit, il arrive un moment où l’individu devient stupide
Si vous êtes trop orgueilleux, vos anges gardiens s’éloignent de vous : vous êtes assez forts pour vous passer d’eux

La prière

Paroles extraites de Vie et paroles de Maitre Philippe d'Alfred Haehl www.philippedelyon.frLes prières des hommes sont entendues et dépassent la matière depuis que le Verbe s’est fait chair, car le Christ est venu pour que nous puissions nous adresser au Père.
Prier, ce n’est pas prononcer beaucoup de mots, mais c’est s’abîmer tous les sens en Dieu. Il faut d’abord se recueillir de façon que tout votre être, tout votre esprit prie avec vous et le sache bien.
Il faut que l’étincelle divine prie en nous
Priez Dieu. Peu vous importe si un ancien apôtre ou un saint qui se trouvera de l’autre côté vous aide à ce que votre prière parvienne, vous n’avez pas à vous en occuper.
La prière seule ne peut nous sauver, mais elle donne prise à notre ange gardien pour nous conduire. Il est nécessaire de prier souvent, avant le sommeil, au réveil, et enfin élever sans cesse notre âme vers Dieu
Veillez et priez, le Ciel peut tout… 

La création

Si l’on nous donnait la connaissance du mystère de la création, ce serait pour nous une grande imprudence, car, le sachant, nous ne ferions plus de progrès.

— L’Homme est le soleil de l’animal ; l’animal est celui de la plante.

On peut aller voir le chapitre d’autres paroles ou dans les prières

Paroles extraites de livres consacrés à Maitre Philippe référencés dans la bibliographie
Ou encore la seance des Paroles du 28 décembre 1894

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