Philippe de Lyon la molécule doit devenir aussi précieuse que…

Citations sur les recherches qui ne peuvent aboutirComment pouvons-nous estimer ce dont le prochain a besoin?

Notre évolution doit se faire par nous-même et ne pas impliquer de vouloir faire évoluer son prochain.
Nous ne connaissons pas notre propre degré d’éventuel avancement, comment pourrions-nous savoir où se trouvent les personnes que nous pensons pouvoir faire évoluer?
Commençons donc par travailler nos parfaits défauts, nos mielleuses attitudes …
Quand nous brillerons de sublimes vertus, les autres en profiteront ; chacun à leur niveau de compréhension.
Là alors, nous pourrons être un phare dans ce que nous pensons être l’obscurité ….parce que pour cette notion également, comment pouvons-nous estimer la part de Lumière ou de ténèbres en toutes choses?
Comment estimer ce dont le prochain a besoin?

— Il faut travailler pour ne pas rester trop longtemps sur terre. Est-ce que nous ne devons pas désirer aller plus loin ? Et quand nous aurons acquis cet avancement, rien ne nous sera refusé, car si notre âme n’était pas malade, notre corps ne le serait pas non plus.

— Sur la terre, nous progressons tous vers le bien, et, à chaque période où notre âme se perfectionne et fait un pas pour notre avancement, nous changeons de guide et celui qui vient à nous est plus avancé que le précédent.

— C’est l’orgueil qui produit l’antipathie. Deux personnes ne sont pas antipathiques au même degré : c’est l’inférieur qui a de l’antipathie pour le supérieur. Si ces personnes étaient de même degré d’avancement moral, il n’y aurait aucune antipathie entre elles, mais au contraire sympathie. Souvent c’est la matière et non l’esprit qui est antipathique. Il faut donc que le supérieur soit charitable pour l’inférieur mais, en grattant un peu profond l’homme le meilleur, on trouvera la brute, c’est-à-dire la méchanceté.

Sur la terre, nous progressons tous vers le bien, et, à chaque période où notre âme se perfectionne et fait un pas pour notre avancement, nous changeons de guide et celui qui vient à nous est plus avancé que le précédent. (Avril 1893)

Dieu n’a pas voulu, quelles que soient nos recherches, que nous trouvions tout ce que nous voudrions savoir, parce que tout n’est pas à notre portée et, s’il y a des personnes qui se croient dans l’avancement parce qu’elles ont certaines communications d’autres êtres, elles se trompent. L’orgueil les empêche d’avancer et aussi le manque de charité, car sans la charité, même avec la foi, pas de salut. (12-9-1893)

Notre corps est composé d’une infinité de molécules. Chacune de ces molécules a une vie qui lui est propre et par conséquent suit un chemin. De plus, une molécule peut se diviser en une infinité de parties donc tout est à l’infini. (13-4-1898)

Les molécules les plus éloignées du centre de l’âme viennent à tour de rôle prendre la place de celles qui partent. (12-2-1902)

Il faut que toutes les molécules de notre corps deviennent aussi précieuses que celle du nerf optique ou du cœur. (2 -11-l900)

Toutes ces molécules doivent se purifier par la souffrance. Nous souffrons pour leur avancement, mais nous ne savons pas ce que nous sommes, de même que nous ne connaissons rien à ce que nous voyons autour de nous, car nous n’en sommes pas dignes. Quand nous regarderons comme un frère le premier venu qui aura besoin de secours et que nous ferons pour lui ce que nous voudrions qu’on fît à nous-mêmes, il n’y aura rien de cacher pour nous. (21 -11-1894)

Qu’en pensez-vous? Quelle est votre approche?

Paroles extraites d’un livre consacré à Maitre Philippe référencé dans la bibliographie
Ou encore la seance des Paroles du 28 décembre 1894

Des paroles sont publiées sur Facebook

2 réflexions sur « Philippe de Lyon la molécule doit devenir aussi précieuse que… »

  1. J’en profite pendant que tout le monde fait la sieste, qui visiblement dure souvent très longtemps : il m’a été proposé il y a de cela 20 ans de faire un tel travail sur moi-même. Des outils, des moyens pour cela m’ont été donnés et depuis ce temps, j’essaie de les appliquer, remettant chaque matin mon ouvrage sur le métier. Cela n’est pas toujours facile mais un véritable travail de Bénédictin (Ora et Labora) permet d’y arriver au mieux. Comme il faut souffrir pour être beau (ou belle), il faut avoir du courage, de la persévérance et de la patience pour arriver à une bribe de lumière ; on peut le faire avec une grande humilité, un amour de la vie et un profond respect des autres. Et dans mon propos il n’est pas question de croyance, de religion, d’école, d’enseignement ou même de grands secrets (cela est à la mode), mais simplement d’oublier le je pour arriver au soi. L’Etre ou le non-être, telle est la question.

  2. …. Comment estimer ce dont notre prochain a besoin…..?
    Sans parler d’avancement, car on ne peut savoir en effet où l’on en est, si l’on veut estimer ce dont notre prochain a besoin, estimons d’abord comment nous nous situons par rapport à lui. Quels sont nos réels mobiles?
    Nous demande-t-il quelque chose pour que nous intervenions auprès de lui?
    Avec toute la prise de hauteur dont nous soyons capables, notre intervention est-elle un acte juste, dans le sens justesse….?
    En fait, on n’a rien à estimer, c’est à lui de nous le dire. Et ensemble en discuter pour en faire émerger le besoin réel. Car le risque est se se projeter soi-même sur l’autre.
    Alors, je pense que la première démarche est de se poser la question: Quels sont mes propres besoins, mes propres manques, mes propres envies de me réaliser? Ensuite seulement, on pourra, sans trop de risque d’erreur, approcher son prochain et l’aider s’il lui le désire.

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